Résumé:

Nous présentons les résultats obtenus en sortie du code MERCURE après l'introduction de la variable eau liquide nuageuse comme variable pronostique. L'intérêt de pronostiquer l'eau liquide nuageuse est de pouvoir prendre en compte de façon plus précise les modifications de la physique de l'atmosphère qu'elle apporte. L'eau liquide nuageuse interagit avec les termes de rayonnement, de flux de chaleur et de flottabilité.

La connaissance de la variable eau liquide nuageuse est nécessaire pour l'étude de la formation et de l'évolution des couches de nuages et de brouillard, donc pour des problèmes tels que la réduction de l'ensoleillement, le diagnostique des précipitations, ainsi que pour des études de pollution atmosphérique (en effet beaucoup de réactions chimiques interagissent avec l'eau contenue dans l'atmosphère et différent en fonction de la phase sous laquelle l'eau se trouve). Ces mêmes problèmes apparaissent aussi dans le cas de nuages anthropiques, comme par exemple les panaches que l'on peut observer en sortie des tours d'aéroréfrigérants. Disposant des données de campagnes de mesures faites sur les aéroréfrigérants du site du Bugey, nous tentons ici de reproduire numériquement les situations observées. Nous comparerons aussi nos résultats à ceux d'un code plus ancien qui s'appuie sur cette même campagne.